Bernard, l’adepte du VTT anti-mégots

Suite à la lecture d’un article en 1987 dans le magazine Moto Verte, Bernard décide de se lancer dans le VTT 3 ans plus tard. Il débute la pratique de ce qui deviendra rapidement sa passion, sur un vélo de marque Gottfried, joliment habillé de blanc et de rose.

Les sentiers du bois d’Amnéville, situé en Moselle, deviennent son terrain de jeu favori. Un terrain qu’il pratiquera encore et encore, pour une passion toujours plus grande, devenue presque dévorante, qui ne le quittera plus.

Bernard choisit alors de se lancer dans la compétition et participe à sa première course le 13 avril 2008. Bien que peu habitué à cette épreuve, il se classera à la seconde place de sa catégorie, moins de 5 secondes derrière le premier.

S’il prend beaucoup de plaisirs à la pratique du VTT, tant dans le cadre du loisir que de la compétition, Bernard ne peut pas s’empêcher, au fil de ses parcours, de faire un constat amer : tout est sale. Où qu’il aille, qu’importe le trajet qu’il emprunte, le sol est jonché de détritus en tout genre : bouteilles en plastique ou en verre, emballages, objets parfois abandonnés malgré leur excellent état, et aussi… des mégots.

Lui vient alors une idée. Pourquoi ne pas mettre à profit son temps, sa passion du vélo, pour nettoyer les chemins qu’il emprunte ?

Il commence par se munir d’un sac poubelle lors de ses ballades, afin de ramasser les déchets qu’il croise. Mais rapidement, un second constat apparaît : un sac poubelle ne suffit pas, il va falloir voir plus grand.

Aujourd’hui, plusieurs décennies de vélo dans les jambes plus tard, voilà bientôt 10 ans que, régulièrement, Bernard sort son vélo et collecte toutes les immondices qui croisent sa route. Il va même à leur rencontre lors d’opérations spéciales comme le débarrassage d’un restaurant abandonné qu’il a récemment entrepris. Résultat, plus de 300 bouteilles ramassées et proprement triées, qu’il déposera dans les conteneurs de tri alentour.

Pour cette année 2023, son objectif est clair : le ramassage d’au moins 3 000 mégots, en plus des autres déchets habituels. Une performance qu’il convient de saluer, et que Bernard raconte depuis bientôt 20 ans au travers de son blog, dont il s’occupe assidûment.

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